"Derrière chaque porte, un monde inconnu."
Des héros dans l'infinie mixité de Los Angeles, années 40, des histoires d'hommes et de femmes qui traînent leurs guêtres dans les pas du hasard, la mort du haut d'un immeuble, un cadavre dans un appartement, des maisons de disques prises dans les
flammes.
Dans ces nouvelles, il y a de la musique à tous les coins de page, comme un symbole, l'union des anges et des maudits, des gens biens et des gens mauvais, des vainqueurs et des losers.
La cité des anges vêtue de ses feux ordinaires, whisky et soda, ses boulots à quelques dollars la journée, entre l'errance et le regard toujours vierge face à cette immensité.
On se salue dans un bar, on se retrouve dans un club, on se croise sur les bancs des parcs.
Un peu de John Fante et beaucoup d'amour pour une ville peuplée d'ombre, de mystères et d'histoires.
Ry Cooder offre une musique légendaire, un jazz cool, hot et frelaté, un blues grenu et mangé par la solitude, une mélodie lancinante au gré des boulevards, des quartiers et des verres dans le dernier night-club ouvert.
De la poésie cosmopolite, du sens commun dans les veines, un flou de mélanco, des bribes de nostalgie, et toujours on vit des Grands Soirs.